Dîner rencontre avec Rachid Nini

L'AIENSIAS instaure une nouvelle activité mensuelle dès le mois de mars.
Il s'agit de dîners rencontres organisés dans un restaurant à Casablanca ou à Rabat. C'est une occasion pour rencontrer des personnalités d'horizons divers et de pouvoir discuter et débattre de sujets d'actualité, en groupe restreint, autour d'un repas des plus exquis, tout ceci pour la somme de 200 dh.
L'invité de ce mois est Rachid Nini. Le dîner se déroulera à Casablanca au restaurent Othali  (98, bd GHANDI) le vendredi 25 mars à partir de 20h00.
Veuillez confirmer votre participation auprès de Aziz Taous (email : ATaous@cpm.co.ma, Tél. : 070749706) et ce au plus tard le mercredi 23 mars.

Bien à vous,

Bureau de l'AINESIAS

Un portrait de notre invité Rachid Nini :

Le fabuleux destin d'un poète clandestin

Rachid Nini en a vu des vertes et des pas mûres. C'est le moins que l'on puisse dire pour ce jeune homme qui traîne un douloureux passé.
Rachid, 32 ans, a enduré les épreuves les plus intenables en s'accrochant à la vie.

Tout commence en 1997 par une invitation au Congrès mondial amazigh qui se tient aux Îles Canaries. Cet enfant de Benslimane avait fondé un journal, baptisé "Awal" (les mots) en référence à ses origines berbères. Malheureusement, cette publication n'a pas fait long feu, mais a bouleversé la vie de Rachid.
Goguenard, il se souvient qu'il avait depuis longtemps l'intention de prendre ses cliques et ses claques et partir travailler sous d'autres cieux. Une occasion inespérée "lui a été offerte sur un plateau en or. Un visa d'un mois!
Sur place, Rachid déserte le Congrès et entame une vie de clandestin jonchée de dangers.

Il vivotera grâce à de nombreux petits boulots. Il endossera ainsi l'uniforme de livreur de pizza, de maçon et suera sang et eau sous le soleil brûlant en trimant dans des fermes. Un travail dans le noir qui ne l'empêche pas de "noircir du papier". De la douleur d'être loin des siens et de devoir se résigner à la clandestinité, naissent d'émouvantes chroniques reprises dans "Al Alam". Des articles écrits dans un humour corrosif dans lesquels Rachid Nini ne mâche pas ses mots.

Le succès est tel que, plus tard, le Ministère de la Culture en publie une collection sous le titre: "Yaoumiyat Mouhajir Sirriy" (Chroniques d'un émigré clandestin). Le livre est même traduit dans la langue de Cervantès. Après un brillant passage par la presse écrite, Rachid Nini intègre la rédaction arabophone de 2M.

Aujourd'hui Rachid Nini anime une émission qui apporte un nouveau souffle au créneau culturel. Nostalgia est "un voyage à travers le temps et l'espace" dans lequel nous découvrons l'autre face de l'invité. Qu'il/elle soit écrivain, homme/femme de théâtre, cinéaste, l'invité(e) partage avec nous des souvenirs d'enfance.
Il ouvre son album de famille. Des clichés jaunis, mais toujours aussi chers. Des amis d'enfance qui sont toujours là. Fidèles. La première école. Premiers émois. La cour où résonne encore le tohu-bohu des jeux d'enfants…

Rachid Nini continu aujourd'hui également à écrire ses chroniques, d'un humour corrosif, sur les colonnes de Assabah.

Comments

[sarah]

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[simo]

j'ai besoin de rachid nini dans une affaire très importante je vais te chercher, attends moi...tu es le meilleur...lah i3awnk

[salima]

slt rachid lah ichafik b3da il faut ke tu tiens jusqu au bout cé grace a toi qu on a eu de la chance d ouvrir les yeux alors bon courage

[mazouzi jalal]

tous les marocains sont rachid nini.

[abdo]

salut mon frere rachid vraiment vous etes le plut celebre au maroc.tout les marocainne aiment le changement au maroc et toi le commendant .vive rachid